DEIB est un acronyme qui signifie "Diversité, équité, inclusion et appartenance" en anglais “Diversity, Equity, Inclusion, and Belonging”

DIVERSITÉ

Si le terme «diversité» est utilisé de manière croissante par les médias et au sein des organisations, il ne renvoie pourtant à aucune définition juridique précise. La Charte de la diversité la définit comme «la variété de profils humains» au sein d'une même organisation. Cette variété s'exprime en fonction de différences telles que le genre, l'âge, le handicap (visible ou invisible), l'orientation sexuelle, l'origine socio-culturelle, géographique, ou encore la religion. Ces différences permettent de reconnaitre l’unicité de chacun.

ÉQUITÉ

Après avoir pris en considération la diversité existante des membres d’une communauté, il s’agit de réfléchir à un traitement adapté à ces différences, pour lisser les inégalités qui découlent de cette diversité.

Le prisme de l’équité a pour objectif de garantir un accès aux opportunités semblables pour tout.es en dépit de ces différences : carrière, réseau, ressources, soutien...

<aside> ⚠️ La notion d’équité est souvent confondue avec la notion d’égalité, très ancrée en France et associée au principe de méritocratie (notamment analysée par la neuro-scientifique Samah Karaki dans Le talent est une fiction).

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INCLUSION

La notion d'inclusion renvoie à l'existence d'un environnement au sein duquel la diversité des individus est intégrée et valorisée ; iels ont le sentiment qu'iels peuvent y exprimer leur être authentique et y vivre en cohésion. Alors que la diversité est un fait, l’inclusion est un choix pour les entreprises.

APPARTENANCE (BELONGING)

Cela désigne le sentiment de sécurité et de soutien qui découle de cet environnement. La mise en place d’un tel environnement permet à chacun de s’exprimer en toute sécurité. L’échange et l’émergence d’idées sont favorisés, ce qui contribue mécaniquement au développement de l’organisation.

<aside> 💡 Il existe donc une forte dépendance entre ces 4 valeurs et leur exercice doit être synchronisé et pensé globalement. Ce n’est que dans ce cadre que des bénéfices, aussi bien pour le développement de l’entreprise que pour le bien-être au travail des équipes, pourront émerger.

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🔎 INTERSECTIONNALITÉ

Cette notion s’est développée en France au début des années 2000. Selon la juriste Kimberlé Crenshaw, à l’origine de ce terme dans les années 1980 aux États-Unis, “elle vise à décrire des formes combinées de domination renvoyant aux dilemmes stratégiques et identitaires de certaines catégories de la population” (1989).